Au Japon, à Kyoto
Capitale culturelle, Kyoto regorge de temples superbes. Sanjusangen-do abrite 1000 statues en bois de taille humaine doré à l’or fin qui s’étagent, debout, mystérieuses, autour d’une gigantesque statue assise du bodhisattva Kannon aux 11 visages, classée Trésor national.
124 statues datent de la fondation du temple, au XIIe siècle, 876 du XIIIe siècle, époque de la reconstruction du lieu après un incendie dans lequel des prêtres perdirent la vie pour sauver les statues.
Éblouissant, recouvert de feuilles d’or, Kinkalu-ji, ou « Pavillon d’or », transformé en temple après la mort du shogun Ashikaga, en 1573, se mire au milieu d’un étang. Non loin de là se trouvent le Ryonan-ji et son magnifique jardin représentatif de la philosophie du zen, où la méditation s’impose.
Cerné de douves, le château de Nijo fut la résidence secondaire des shoguns Togugawa, qui gouvernèrent le Japon pendant 260 ans, un incroyable exemple de leur puissance.
Au Cambodge, à Angkor
Au nord du Cambodge, dans la province de Siem Reap, Angkor est un site archéologique exceptionnel, l’Unesco ayant mis en œuvre un vaste programme de sauvegarde de la cité. Principal héritage de la culture et de l’empire khmer qui rayonna du IXe siècle au XVe siècle, il s’étend sur environ 400 km² – la cité bâtie autour d’Angkor se serait étirée sur 3000 km² en son temps-, entre forêts, canaux, digues, bassins, temples innombrables, témoins de la richesse et de la puissance des Khmers.
Le plus emblématique, Angkor Vat – temple cité royale-, symbole du pays, figure sur le drapeau du Cambodge et ses billets de banque. Édifié au XXe tout d’abord dédié au dieu hindou Vishnou, il devint bouddhiste au XVIe siècle. Réputé pour être le plus grand édifice religieux du monde, il demeure le temple khmer le plus abouti, exemple remarquable du raffinement architectural de cette civilisation.
En Chine, à Hangzhou
Capitale de la province de Zhejiang sur la côte est de la Chine, Hangzhou est connue pour ses sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité : le lac de l’Ouest et le Grand Canal, plus longue voie navigable construite par l’homme dans le monde (2 000 km). Au nord-ouest de la ville, en découvrant les magnifiques montagnes et ce lieu empreint de sérénité, un moine indien du nom de Huili, persuadé qu’elles étaient habitées d’immortalité, fonda le temple Lingyin qui signifie « retraite de l’âme ».
C’est l’un des dix plus grands temples bouddhistes de Chine, cerné de grottes, toutes riches en sculptures religieuses taillées directement dans la roche. Certaines dateraient de l’époque de la construction de ce monastère en 328. La salle principale abrite entre autres une statue de Sakyamuni en bois de camphrier de près de 30 mètres.